L'Etat et le Makhzen

Publié le par fibra

L’Etat marocain ne peux pas se libérer du Makhzen. C'est-à-dire; de la conception et de la pratique de la politique et du pouvoir avec des moyens traditionnels qui s’appuient  sur la religion en tant que idéologie fondatrice de l’état Arabo-musulman puis, il  ne peux pas se libérer aussi de son complexe historique; celui que la France a appelé « le Maroc inutile » en tant que régions en état de  rébellion et comme espace de  résistance. Le Makhzen d’hier et l’Etat actuel partagent les choses suivantes :

-         l’islam comme idéologie d’aliénation.

-         La rébellion et/ou l’existence d’autres styles de vie et d’autres modes de production. C'est-à-dire d’autres espaces et d’autres mondes que l’état ne domaine pas.

-         La dépendance de l’orient. Le Makhzen est fondé idéologiquement sur l’islam et l’arabisme.

  

Qu’est  ce qui a changé?

 

Les trois dimensions  de la crise sont toujours les mêmes.

L’Etat actuel n’est pas différent du Makhzen.

Vu de l’intérieur :

 

-         il n’est pas indépendant.

-         Il considère l’islam comme religion officielle, et l’arabe comme langue nationale.

-         La permanence des luttes, des émeutes, des protestations et des manifestations dans tout le pays, mais surtout dans ce qu’on appelle le Maroc profond (inutile).

  

Vu de l’extérieur :

 

ils y a beaucoup de différences ; ce n’est plus un Etat traditionnel, mais il est devenu un Etat des institutions que le Maroc n’a pas connu avant.

Cette vision est touristique; il considère le Maroc comme un pays qui a beaucoup changé en prétendant qu' il y a plus de liberté d’expression, et un lancement de gigantesques projets. Ce qui permet de dire que le Maroc est en voie de développement. Il est sur le bon chemin comme le F.M et la B.M ont dit.

 

Mais,vu de l’intérieur:  le Maroc n’est pas un pays démocratique, il n’y a pas de liberté d’expression ou elle est  formelle. Une liberté contrôlée qui ne dépasse pas les limites rouges. Puis encore la constitution est toujours profondément  la même, les richesse du pays sont dans les mains d’une minorité de familles, les arrestations, les enlèvements, la torture, l’intimidation  et la répression sont toujours des méthodes appliquées par l’état, hier et aujourd’hui.

Plusieurs facteurs nous laissent parfois dans une situation dramatique : la misère (matérielle et symploque) vue au quotidien, l’ignorance l’analphabétisme et la peur envers le pouvoir de l’état, l’incrédibilité du tout qui mène à l’inutilité du tout ; de réagir de militer de changer, puis ce qui reste n’est que pouvoir courir derrière l’argent et le pouvoir.

Voici ce que j’entendais, personnellement plusieurs fois, des amis des proches et des non amis. Il me disaient  : « est ce que tu gagnes quelques choses (en terme d’argent) de ce que tu fais ? » et je leur réponds: "Non c’est un travail bénévole. Et lorsque j’ai eu le journal mon objectif n’était  pas de commercialiser les idées via le journal, mais de diffuser l’information et d’autres points de vue.

Je voulais juste créer un espace de liberté d’expression et pousser les choses en avant, et au mieux, puis je voulais me sentir que j’existe car, pour moi, l’écriture est une cause. Ecrire c’est avoir une cause et sa défense par l’écriture est une cause."

Ils disent : « non rien n’est gratuit dans la vie, c’est pour cela qu’il faut arrêter toute activité dont on ne tire pas profit et dont on ne  gagne pas de  l’argent. La vie maintenant nécessité de l’argent afin de pouvoir vivre. Quant à la culture c’est secondaire, puisqu’ on ne peut pas vivre avec les idées, puis il faut être réaliste et c’est quoi l’alternative ? »

L’alternative !? ce n’est pas moi qui vais donner un modèle pour la société de demain mais j’ai une vision et un point de vue.    

En résumé, je peux dire que l'alternative c'est prendre la voie de la révolution Algérienne  avortée en 2001 et celle du peuple Tunisien maintenant; ainsi le chemin se trace en marchant.

 

 

 

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